Sous des vocables divers et non stabilisés (recherche participative, recherche-action, co-recherche, recherche partenariale, etc.), les démarches participatives commencent à faire leur entrée dans le champ de la recherche française en matière de vieillissement.
Visant tantôt des manières renouvelées de produire de la connaissance sur le vieillissement en y associant des publics divers (personnes âgées, professionnels, familles, etc), tantôt de "nouvelles" relations à l’action qu’elle soit publique (démarche de consultation citoyenne) ou liée à l’innovation (démarche de type living labs), ces méthodes appellent une réflexion interdisciplinaire et éthique sur leurs fins et leurs moyens.
À l’heure où la « participation des publics » entre dans le soutien à la recherche[1], ce débat s’inscrit dans la poursuite du questionnement initié en octobre 2019 avec l’ILVV sur les formes multiples et non nécessairement homogènes "d’engagements méthodologiques" lorsque, comme dans d’autres domaines, la science sur le vieillissement devient "participative"[2]
La mise en perspective socio-historique de l’émergence du phénomène en France, par Thibauld Moulaert, posera quelques balises au débat.
Le débat se poursuivra avec Maïté Juan autour d’une réflexion sur les dynamiques de coproduction des connaissances à la croisée des savoirs citoyens et des savoirs experts en ce qu’elle seraient centrales tant pour légitimer, dans le débat public, des savoirs disqualifiés et minorisés que pour nourrir l’action publique à partir des pratiques de terrain.