Manon LABARCHÈDE
Post-doctorant·e / docteur·e (<5ans)

Projets de recherche

Projet COMPAC (Approche comparée des politiques de l’autonomie)

Financé dans le cadre du défi 2 du PPR Autonomie et porté par cinq laboratoires universitaires français (COMPTRASEC, PASSAGES, CED, ARENES, BPH) et un consortium international de chercheurs autour de plusieurs entrées disciplinaires (droit, sociologie, sciences politiques, économie, démographie, psychologie, géographie), le projet COMPAC a un double objectif: * Explorer et de comparer différents systèmes nationaux de politique de l’autonomie ou de long term care (Allemagne, Canada, Chine, etc.) * Etudier de manière fine et ciblée certains arrangements territoriaux et dispositifs locaux observables en France Il s'organise autour de 3 workpackages: * WP1 « La fabrique des politiques nationales de l’autonomie »: étude et analyse des catégories, notions, registres structurant les politiques nationales d’un échantillon de pays et les formes d’organisation de l’accompagnement des personnes âgées. * WP2 « Les approches territoriales de l’autonomie » : réalisation d'un état des lieux des politiques locales de l’autonomie (acteurs, gouvernance, singularités, modes d’appropriation du cadre légal, innovations, …) en France à partir d’une cartographie de l’offre départementale et de l’analyse secondaire de données nationales et locales * WP3 « Individus, familles et parcours de vie »: analyse du déploiement des politiques locales de l’autonomie en comparant plusieurs organisations départementales françaises et en étudiant les systèmes d’acteurs en présence, le suivi de différents services d’intervention auprès de personnes âgées et de personnes handicapées ainsi que l’étude des parcours d’accompagnement et de vie des usagers de ces services.

Dates : octobre 2023 - mars 2025

Cadre institutionnel du projet : Post-doctorat

Disciplines : Sociologie

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Contrer l’exclusion sociale des aînés dans les milieux ruraux (CESAR). Quelles perspectives pour la participation et pour un vieillissement actif en situation de pandémie? Le cas de l’Est du Québec

Sous la direction de Marco Alberio (Professeur au département sociétés, territoires et développement) et de Mahée Gilbert-Ouimet (Professeure au département sciences de la santé) Ce projet de recherche vise à cerner les conditions de vie et les expériences d’exclusion sociale des aînés au sein des régions rurales dites « éloignées » dans des situations de crise et d’urgence. L’objectif général de ce projet consiste à identifier et à analyser les dynamiques de marginalisation et d’exclusion sociale auxquelles les aînés des milieux ruraux du Québec, avec leur diversité de profils et situations, peuvent être confrontés dans une situation de pandémie comme celle de la COVID-19. La compréhension de ces dynamiques et des processus d’exclusion à partir des expériences individuelles et collectives des aînés – mais également à partir des expériences des intervenants – pourra fournir des pistes d’action visant à réduire l’impact négatif des pandémies sur les aînés, et promouvoir leur inclusion sociale. Les aînés ont été ciblés, au moins potentiellement, par des processus de discrimination institutionnelle. Les missions : * Approche qualitative : étude des effets socio-territoriaux de la pandémie sur les personnes âgées à partir de de la réalisation d’entretiens semi-directifs auprès de personnes de 70 ans et plus, de proches aidants et d’intervenants - Analyses via NVivo * Approche quantitative : évaluation de l’étendue de la détresse psychologique des personnes âgées des MRC de l’étude et de son association avec l’isolement social (n = 604) - Analyses via SAS * Valorisation des résultats de la recherche : rédaction du rapport final, rédaction d’articles scientifiques, communications dans des colloques.

Dates : août 2021 - août 2022

Cadre institutionnel du projet : Post-doctorat

Disciplines : Psychologie, Sociologie

Les espaces de la maladie d'Alzheimer : conditions de vie, hébergement et hospitalité

La maladie d’Alzheimer s’est imposée depuis près de cinquante ans comme un champ à part entière de connaissances, de traitements et d’accompagnements des personnes malades. Initialement, la prise en charge collective des personnes s’effectuait au sein d’unités dédiées, en raison de leur singularité comportementale. L’offre d’hébergement s’est peu à peu étoffée, en vue d’améliorer leurs conditions de vie. Des établissements spécialisés et plus récemment encore des projets « innovants » cherchent à promouvoir des logiques d’intégration sociale et spatiale. Cette thèse met en évidence la relation entre les conditions d’accueil et de prise en charge des personnes malades et les caractéristiques spatiales et architecturales d’hébergements destinés à une population spécifique. Elle est interrogée à partir du concept d’hospitalité. La recherche s’appuie sur le choix raisonné de huit études de cas : unités dédiées (2), EHPAD spécialisés (2) et projets innovants (4) La méthodologie combine des entretiens semi-directifs (42) et des observations in situ (200h). Les investigations soulignent le rôle multiple de l’architecture : comme grille de lecture de processus sociaux ; comme facteur de changement ; comme élément d’inclusion ; comme support d’une domesticité repensée. .

Dates : septembre 2016 - janvier 2021

Cadre institutionnel du projet : Doctorat

Disciplines : Architecture, Sociologie

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