Léa Lecoq
Doctorant·e

Projets de recherche

Rôle des indicateurs de l’expérience subjective dans l’effet du vieillissement sur la mémoire.

Le vieillissement de la population représente un enjeu majeur, tant sur le plan socio-économique que sur celui de la santé. Comprendre les défis cognitifs rencontrés par les personnes âgées et développer des stratégies de prévention adaptées constituent des objectifs cruciaux. L’une des idées largement répandues est que le vieillissement entraîne inévitablement un déclin cognitif, alimentant ainsi des stéréotypes négatifs sur l’âge. Cependant, les recherches scientifiques montrent un tableau plus nuancé, révélant la préservation de certaines capacités cognitives et une grande variabilité interindividuelle. L’effet de menace du stéréotype du vieillissement illustre l’impact de ces croyances sur la performance cognitive. Dans un contexte évaluatif, les personnes âgées peuvent sous-performer par crainte de confirmer ces stéréotypes, indépendamment de leurs réelles capacités. Ce phénomène accentue les effets du vieillissement sur la mémoire. Ce projet de thèse explore l’intensité de cet effet et son interaction avec des processus subjectifs du vieillissement. Diehl et al. (2024) proposent un modèle dans lequel le vieillissement subjectif est évalué à travers les auto-perceptions du vieillissement, qui incluent plusieurs dimensions : l’âge perçu, la conscience des changements liés à l’âge, les attitudes envers le vieillissement et les cognitions associées à ce dernier. Ainsi, nous chercherons à savoir comment le vieillissement subjectif (mesuré via ces auto-perceptions) peut conduire à être plus ou moins sensible aux effets de menace du stéréotype, ce qui pourrait entraîner une diminution des performances de mémoire et de la confiance en son propre fonctionnement mnésique..

Dates : octobre 2024 - octobre 2027

Cadre institutionnel du projet : Doctorat

Disciplines : Psychologie